Les lieux que nous parcourons sont ancrés à jamais dans nos mémoires intimes, comme les décors d’une comédie où se jouent nos vies. Nous empilons nos instants révolus dans une fresque verticale entre ces murs. Des coffres, des écrins. Parcourons à nouveau physiquement ou par la pensée une maison de campagne et aussitôt surgissent les fantômes de ces instants que nous croyions perdus. Le passé se mêle au présent, il devient présent. Le temps n’est pas un fleuve mais un océan sur lequel nous pouvons naviguer et les intérieurs sont nos navires.

Travail personnel qui interroge la mémoire des intérieurs, exposé aux Rencontres photos de Arles, Paris Photo, Galerie Deux6 Paris, Parallax Art Fair Londres 

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